Un cadre, toujours le même, fait retour, comme indéfiniment, en un battement régulier. A l’intérieur, le personnage qui l’occupe y prend place différemment en investissant la totalité de l’espace - un balcon envisagé comme une cellule de vie autonome. Ses gestes détachés produisent une chorégraphie chaque fois renouvelée, au fil des saisons. Dans ces images qui deviennent autant de tableaux à contempler, le décor évolue, les tonalités changent, des motifs apparaissent et disparaissent.
Le film est constitué d’une succession de séquences de quatre images représentant quatre instants qui se suivent chronologiquement, mais qui sont espacés de plus ou moins de temps ; les séquences sont elles-mêmes espacées d’une durée variable.